LA FLORE ET LA FAUNE

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Du fait de leur origine récente et de leur relatif isolement, la faune et la flore terrestres sont assez pauvres. L'emblème de Tahiti est le " TIARE ", une fleur au parfum caractéristique.

Fleur de Tiare

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La flore est peu variée. Les espèces autochtones sont peu nombreuses; en effet, la plupart ont été introduites par les premiers Polynésiens (plantes océaniennes) ou les Européens (plantes utiles américaines et africaines).

Oiseau du paradis

L'élément le plus caractéristique de la flore polynésienne est le cocotier, présent dans toutes les îles. Le cocotier mis à part, il faut distinguer deux types d'associations végétales liées à la nature des îles.

En effet, la végétation des atolls se distingue de celle des îles hautes. Sur les sols pauvres et calcaires des atolls, la végétation a un caractère xérophyte très prononcé. Le cocotier a évincé la végétation primitive que l'on rencontre parfois sous le couvert: arbustes broussailleux, pandanus et plantes habituelles du Pacifique.

A l'inverse, la végétation des lies hautes est plus riche, voire luxuriante. C'est une flore composite où se côtoient plantes utilitaires et ornementales, introduites ou autochtones. Les sommets sont dénudés ou en tous cas, pauvrement boisés. Les pentes laissent voir de grandes cicatrices dues à l'érosion et sont couvertes d'une végétation basse: broussailles, herbacées, fougères. La végétation primitive, luxuriante, n'est guère visible car elle se réfugie dans les vallées humides (bambous, purau, purata, pandanus, mape, fei, constituent une " jungle " inextricable difficile à pénétrer). La plaine côtière marquée par l'occupation humaine est le domaine du cocotier, des plantes utiles (arbre à pain, manguier, bananier, taro, etc.) et ornementales (hibiscus, gardénias, autis).

  • Lien utile:
    http://www.tahitifruits.com/ Un site spécialement dédié aux fruits de Tahiti et de ses iles.
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    Petit lézard très répandu à TahitiLa faune terrestre est particulièrement pauvre. La plupart des espèces animales vivant en bordure de mer et sur les premières pentes ont été importées plus ou moins récemment et presque toujours involontairement. En altitude, au-dessus de 600 à 1000 mètres suivant les endroits, la faune est en grande partie endémique, c'est-à-dire constituée d'espèces et plus particulièrement d'insectes qui ont évolué sur l'île depuis des temps très anciens, à partir de fondateurs apportés par les vents après avoir été arrachés très loin par des cyclones. Cette faune d'altitude tout comme la flore d'altitude est donc très originale et unique par beaucoup de ses caractéristiques et doit être sauvegardée.

    Parmi les animaux les plus fréquemment rencontrés, citons le " merle des moluques ", des oiseaux de mer et des reptiles (lézards ou scinques-gecko -ou margouillats). Parmi les mammifères dont aucun n'est indigène, citons des chèvres, des cochons et des bovins vivant parfois à l'état sauvage et bien sûr des rats, des chiens et quelques chevaux. Les insectes sont peu abondants mais quelques espèces sont nuisibles à l'agriculture (Brontispa, Aspidiotus, charançon du bananier) ou responsables de la transmission des maladies humaines: moustiques Aedes (filariose, Dengue), moucherons piqueurs (ou " nonos "). Aucun animal n'est véritablement dangereux mais on évitera la morsure d'un gros scolopendre (cent pieds) et l'attaque des polistes (grosses guêpes). Les fourmis et les araignées abondent à basse altitude. Dans les cours d'eau, on trouve un poisson (Nato) et une crevette (chevrette), particulièrement recherchée par les gourmets. Enfin, un gros escargot (Acatina) a récemment investi la côte et les basses vallées.

    La faune marine est au contraire d'une richesse incomparable: poissons de toutes formes et de toutes couleurs, des " chirurgiens " du lagon aux thonidés ou requins du grand large, mollusques (bénitiers, huîtres) et gastéropodes (murex, cônes, porcelaines) très recherchés par les collectionneurs de coquillages, crustacés les plus divers tels que langoustes, crabes ou varo. On n'aurait garde d'oublier tous les madrépores (fungia, aoropora, pavona) constructeurs de récifs.

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